Alors que les désordres climatiques s’amplifient et s’aggravent rendant notre planète de moins en moins habitable, nous assistons à la poursuite de projets entièrement fous et irresponsables, comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Cela fait 50 ans que la terre vit au dessus des ses capacités (empreinte écologique), et 30 ans que le 1er rapport du GIEC sur le climat est paru. L’urgence vitale – au sens propre du terme- est de diminuer notre pression sur les écosystèmes, et sortir au plus vite des énergies fossiles, de développer des résiliences, de l’autonomie. La poursuite de la croissance et de la recherche du profit à tout prix sont impossibles, mais constituent aussi un crime contre le vivant et l’humanité.
Ce projet n’a rien de durable, ni de vertueux
Il accapare des terres agricoles alors que nous sommes dépendants d’importations pour notre autonomie alimentaire, mais aussi équipés d’un système d’approvisionnement alimentaire extrêmement fragile, et vulnérable, dépendant des transports, des énergies fossiles … Entre autonomie alimentaire et se divertir, il faut choisir.
Ce projet va également engloutir des fonds considérables provenant à la fois d’institutions et organismes publics mais aussi de banques.
Ces finances doivent être au service de la défense du vivant, du climat, de la justice sociale, et de la paix. Cette obligation morale concerne les pouvoirs publics qui ont signé l’accord de Paris sur le Climat, ainsi que les banques privées qui continuent très majoritairement à encore financer des projets climaticides et destructeurs.
Nous sommes dans l’effondrement – climat – biodiversité
Urgence impérative : transition écologique, sortie nrj fossiles,
nécessite réduction de l’empreinte écologique, décroissance, nécessite investir
massivement dans T.E, les finances, l’argent des banques ne doivent
servir à ça, et non pas à des projets qui aggravent encore la situation
de la vie / habitabilité sur terre