Les dossiers des permis modificatifs concernant la serre géante Tropicalia, à cheval sur les communes de Rang du Fliers et Verton, sont en ligne sur les sites des mairies concernées depuis le 16 juin et jusqu »au 16 juillet 2022, minuit !
https://www.villerangdufliers.fr/2022/05/30/avis-de-participation-du-public-par-voie-electronique/
Nous vous invitons toutes et tous à y participer !!
Il est essentiel que chacun, à tout niveau se saisisse de cette nouvelle consultation publique et l’utilise comme une pétition contre Tropicalia : réaffirmons notre opposition sur le principe de ce projet :
Non à un projet gourmand en terres cultivables, plus de 10 hectares, pour un service quasi inexistant à la population locale
Non à un zoo sous cloche, non à l’enfermement de la faune
Non à une prétendue protection de la flore et de la faune exotiques : la biodiversité est à découvrir et protéger là où elle se trouve;
Formulez vos observations par mail aux adresses mail des mairies AVANT LE 16 JUILLET 2022, MINUIT !
accueil@rang-du-fliers.com et ou commune.verton@wanadoo.fr
Vos contributions doivent pleuvoir sur les mails des mairies !
N’oubliez pas de bien préciser l’objet : « participation consultation publique Tropicalia »
Le préambule de l’étude d’impact annonce clairement que ces permis modificatifs viennent en réponse au recours du GDEAM-62 qui a soulevé en particulier les problèmes de surfaces sous estimées du projet et de développement -projet d’hotel-(2,4 ha) dont l’impact sur l’environnement n’a pas été traité dans l’étude d’impact initiale alors qu’il aurait du l’être..
Autant dire, pour être clair, qu’il n’y a plus trace, ni dans les textes, ni sur les plans, du projet hôtelier… Pourtant la promesse de vente de Territoire 62 à Opale Tropical Concept, la société porteuse du projet, comprend bien le terrain prévu pour le projet hôtelier…La ficelle est grosse mais elle devrait céder sous notre pression !
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SI vous le souhaitez, vous trouvez ici l’avis du MRAe, que nous nous sommes permis de vous résumer afin de vous fournir d’autres pistes de contributions :
- Première phrase du préambule :
« La présente étude d’impact fait suite au recours juridique porté par le GDEAM à l’encontre d’éventuels manquements dans l’élaboration du projet et des études visant à évaluer ses effets directs et indirects sur l’environnement. »
- Deux dernières phrases du préambule :
« De plus, cette étude d’impact actualisée apporte une révision des hypothèses de développement économique de Tropicalia, au travers des projets connexes, qui étaient seulement esquissés en vue de permettre l’essor économique de la ZAC du Champs Gretz. Ainsi, aujourd’hui le projet Tropicalia n’intègre pas ces hypothèses qui ont été retirées des documents mis à jour, afin de clarifier auprès de tous la demande exacte du projet Tropicalia. »
- Extrait de l’avis de la MRAE concernant les problèmes de dispersion des espèces exotiques :
L’étude d’impact analyse pages 243 et suivantes les effets de la construction et de l’exploitation de la serre sur les espèces locales et les milieux. Elle évoque également des espèces exotiques qui 5 Orthoptère : ordre de la classe des insectes 6 Entomofaune : partie de la faune constituée par les insectes seront présentes dans la serre et des possibles dispersions de ces espèces vers l’extérieur page 249 et précise les dispositifs prévus : sas de sécurité, grillage sur les ventilations et ouvertures vers l’extérieur, filets anti-évasion. Cependant, rien n’est évoqué quant au système de ventilation/climatisation ni pour ce qui est de la circulation de l’eau ou les risques de transport par les visiteurs.
De plus, l’étude d’impact affirme page 249 que les espèces animales et végétales de la serre ne peuvent se maintenir sous 10°C et qu’à ce titre, elles ne pourront survivre plus de six mois dans l’année en extérieur. Or, cela ne donne lieu à aucune analyse espèce par espèce (ou groupe d’espèces par groupe d’espèces), ni à aucune référence scientifique quant à cette affirmation, alors que les effets négatifs d’espèces exotiques sur la biodiversité locale ne manquent pas (coccinelle asiatique, perruche à collier, …). Les impacts sur les populations locales durant la saison favorable au développement et à la dispersion des espèces exotiques doivent donc être analysés et il doit être démontré l’absence de tout risque de provoquer leur fragilisation voire leur disparition. L’analyse doit être approfondie et conclusive concernant les conséquences et les mesures de prévention.
L’autorité environnementale recommande : •
– d’inventorier et traiter tous les risques de dispersions possibles vers l’extérieur des espèces à l’intérieur du dôme, tant animales que végétales, notamment par la ventilation/climatisation, les rejets aqueux extérieurs ou le transport par les visiteurs ; •
– d’analyser précisément les impacts sur les populations locales, en cas de fuite de ces espèces, durant les périodes favorables (température extérieure supérieure à 10°C selon l’étude d’impact) au développement et à la dispersion des espèces exotiques et de démontrer l’absence de tout risque de provoquer la fragilisation voire la disparition des populations locales.
- Extrait de l’avis de la MRAE concernant les risques sanitaires, la légionellose :
II.4.6 Risques sanitaires Enjeux identifiés L’eau de pluie de toiture collectée dans des citernes sera réutilisée en brumisation dans la serre, ce qui constitue un risque de dispersion de légionnelles. Les espèces animales et végétales présentées dans le dôme peuvent créer un risque sanitaire à l’intérieur mais également à
l’extérieur de la serre (risque de diffusion de zoonoses8 importées, présence d’hôtes intermédiaires, pollens allergisants, espèces nuisibles à la santé humaine). Qualité de l’évaluation environnementale et prise en compte de l’environnement L’étude d’impact ne précise pas les moyens prévus pour éviter le risque de dispersion de légionelles par la brumisation utilisée dans la serre en se référant à l’arrêté du 7 août 2017 relatif aux règles
techniques et procédurales visant à la sécurité sanitaire des systèmes collectifs de brumisation d’eau, pris en application de l’article R. 1335-20 du code de la santé publique. Une problématique identique se pose pour le système Terraotherm. En effet, l’échange calorifique entre l’air et l’eau se faisant sans interface intermédiaire, il existe un risque de dispersion des légionelles. Ce risque n’est pas évalué et le système semble fonctionner sur un principe différent de la brumisation. Le dossier nécessite d’être complété par une description technique du système Terraotherm et des rapports d’essais pour écarter le risque de dispersion de légionelles. Une vigilance microbiologique sur l’échangeur air/eau devrait être considérée, avec une éventuelle désinfection de l’eau utilisée dans le process. L’autorité environnementale recommande de préciser les moyens prévus pour éviter le risque de dispersion de légionelles par la brumisation de l’eau de pluie dans la serre, ainsi que par l’utilisation du système Terraotherm.
- Vous pourrez aussi soulever le problème de la grippe aviaire qui n’est pas évoqué par l’avis de la MRAE
NOUS COMPTONS SUR VOUS POUR ENVOYER CETTE INFORMATION A VOTRE ENTOURAGE, FAMILLE, AMIS,, EN LEUR DEMANDANT DE PARTICIPER EN NOMBRE A CETTE CONSULTATION PUBLIQUE, QUI NE PRENDRA QUE QUELQUES INSTANT A CHACUN POUR NE PAS VOIR CE PROJET SE CONCRÉTISER !
Merci à toutes et tous